Valoriser les déchets du BTP

227,5 millions de tonnes de déchets… C’est ce que génère chaque année le secteur du BTP en France. 46 millions viennent uniquement du bâtiment, ce qui en fait le plus gros producteur de déchets de l’hexagone !

Chiffres du Bâtiment
  • 46MTdéchets générés
  • 67%revalorisés

L’économie circulaire : un tournant pour les acteurs de la construction

S’il est difficilement envisageable que le secteur du bâtiment produise moins de déchets, il est par contre totalement à notre portée d’en revaloriser le maximum !

C’est d’ailleurs devenu une nécessité pour assurer la transition écologique et énergétique, lutter contre le changement climatique, éviter la disparition de nos ressources épuisables et, diminuer notre impact carbone.
Estime Romain ICOL, Fondateur des Ripeurs.

En 2020, la loi de transition énergétique souhaite atteindre un taux de recyclage de 70% pour les déchets du BTP. Pour y parvenir, l’économie circulaire repose notamment sur :

  • le développement du recyclage des déchets de chantier
  • la préférence des circuits courts
  • le réemploi et la réutilisation des déchets issus de la déconstruction

Lutter contre les décharges sauvages

Ces dernières années, les dépôts sauvages (illégaux) se sont multipliés. Ils représentent une pollution visuelle mais aussi une pollution bien réelle des sols.

En 2012, 2,4 millions de tonnes de déchets dangereux ont été recensées.

Dépôt sauvage : une action qui pollue et coûte cher à tous !

En décembre 2018, une opération #AlertePollution a généré – à elle seule – plus de 580 signalements de décharges sauvages en France. Principalement dans les forêts, les bois communaux, le long des routes et gares TGV, mais aussi sur des terrains inoccupés.

Quelques-unes des raisons à l’origine de ces dépôts sauvages :

La déchetterie qui n'est pas ouverte, le refus de payer pour le dépôt de certains déchets, la difficulté de verbaliser, la mise à disposition de bennes à gravats sur Le Bon Coin par des gens qui se débarrassent ensuite du contenu dans la nature.
Jean-Christophe Pouet, chef du service mobilisation et valorisation des déchets de l'Ademe

Ces décharges sauvages sont un véritable fléau écologique et économique touchant tout le territoire. D'après un article du Monde, on estime que les décharges sauvages coûtent entre 350 et 420 millions d’euros chaque année aux communes en enlèvement et nettoyage.

L’action des Ripeurs

Tous les déchets que nous collectons sont déposés dans des déchetteries professionnelles partenaires situées au plus près du chantier dont ils sont issus.

Les déchets triés en amont par nos clients (gravats, bois, ferraille, carton, plastique,...) sont collectés et déposés dans la bonne filière de revalorisation. Ils sont ainsi réemployés ou revalorisés en tant que matière première.

Les déchets mélangés en amont par nos clients sont, pour leur part, triés en déchetterie professionnelle (avec une moindre finesse) afin d’être renvoyés dans la bonne filière de revalorisation. Les déchets restants seront alors valorisés en énergie thermique (incinération) ou enfouis sous terre.

En chiffres Les Ripeurs, c’est :

  • 105 000Tde déchets collectés
  • 87%de revalorisation